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Velocity High Visibility – Ortlieb

Scroller pour en savoir plus MarineMarine - founder / mad about backpacks -

Salut Ă  tous ! J’attendais depuis longtemps de pouvoir tester ce sac, je suis super contente de pouvoir enfin vous faire mes retours dessus 🙂 . Je connaissais Ortlieb, Ă©videmment et j’avais dĂ©jĂ  vu des potes porter le classique Velocity, mais je n’avais jamais pu voir en vrai le High Visibility. D’abord, de jour (sans Ă©clairage particulier), le tissu ripstop utilisĂ© lui donne un cĂŽtĂ© trĂšs technique, comme s’il Ă©tait fait de papier millimĂ©trĂ© (ou de papier pointillĂ© comme mon Bullet Journal 😉 ).

J’aime bien le fait qu’il soit trĂšs simple : pas de poche sur l’extĂ©rieur, c’est d’apparence un sac trĂšs basique. Il est trĂšs lĂ©ger (0.850 KG contre 1.150 KG pour le classique Velocity en PVC), mais je pense qu’ils auraient pu faire encore plus light, en modifiant le dos : les bretelles sont fixĂ©es au dos par des vis, via des piĂšces en plastique (appelons-les « oreilles plastiques »). Ce qui pour le coup doit ĂȘtre increvable, mais ils auraient pu simplement renforcer la fixation des bretelles en utilisant une sangle, par exemple. Ça aurait Ă©tĂ© trĂšs rĂ©sistant et beaucoup plus lĂ©ger.

J’avais peur que ces « oreilles » me gĂȘnent ou me rentrent dans le dos, et en fait je ne les sens jamais. D’abord grĂące Ă  la rigiditĂ© du dos (le sac ne s’incurve pas, mĂȘme chargĂ©) et aussi grĂące Ă  l’Ă©paisseur des patchs en mousse (supĂ©rieure Ă  celle des oreilles): mon dos repose sur les patchs qui tiennent Ă  distance raisonnable les oreilles de mon dos (pardonnez-moi l’absurditĂ© de cette phrase 🙂 …)

Comme dit prĂ©cĂ©demment, la rigiditĂ© du dos constitue un vrai avantage. Elle est obtenue grĂące Ă  une plaque en plastique situĂ©e Ă  l’intĂ©rieur du sac. On aurait tendance Ă  croire que plus le dos du sac est droit, moins c’est confortable (ce qui peut ĂȘtre vrai suivant les matĂ©riaux utilisĂ©s) mais en rĂ©alitĂ©, plus le dos du sac est maintenu droit, moins le poids du sac est Ă©loignĂ© de votre corps, donc moins vous travaillez inutilement. (C’est toujours la mĂȘme histoire de centre de gravitĂ© que nous expliquons dans l’article comment bien charger son sac).

Les patchs en mousse sont espacĂ©s de telle maniĂšre que vous ne transpirerez pas du dos, mĂȘme aprĂšs une bonne cĂŽte 😉 . Ils sont composĂ©s d’une mousse EVA assez basique, mais avec une bonne densitĂ©, une bonne rĂ©sistance Ă  l’eau et qui se nettoie facilement. Les bretelles sont trĂšs confortables et viennent naturellement se caler sur vos Ă©paules grĂące Ă  deux bouts de tissu qui se dĂ©placent sur les oreilles plastiques. Les deux bouts de tissu sont fixĂ©s aux bretelles avec des coutures en bartak : impossible de les dĂ©chirer ! Les bretelles sont composĂ©es d’un tissu mesh trĂšs respirant.

Petit loupĂ© de la part d’Ortlieb : les sangles des bretelles sont rĂ©flĂ©chissantes, mais beaucoup trop basses. Une fois mon sac enfilĂ©, la partie rĂ©flĂ©chissante des sangles se retrouve sous mes bras… La poignĂ©e de levage est plutĂŽt longue (26cm), en comparaison aux sacs Ă  dos que j’ai eu l’occasion de tester. Je trouve ça pratique de pouvoir l’attraper rapidement.

Ortlieb annonce par contre que la base du sac est renforcĂ©e et que le sac est par consĂ©quent stable, ce qui n’est pas totalement vrai. C’est seulement lorsque le sac est chargĂ© qu’il est stable, sinon il chute vers l’avant en permanence. D’autre part, les parties plastiques permettent une certaine protection contre les frottements au sol, mais la partie textile du fond n’est pas renforcĂ©e. De nuit, ce sac est une bombe ! EsthĂ©tiquement, je trouve que le tissu est magnifique, l’ensemble reste minimaliste et extrĂȘmement efficace… impossible de ne pas vous repĂ©rer ! Je croyais au dĂ©part qu’une soudure haute frĂ©quence ne pouvait ĂȘtre rĂ©alisĂ©e que lorsque des matiĂšres plastiques lisses Ă©taient jointes. Ici, le tissu semble ĂȘtre enduit de polyurĂ©thane Ă  l’intĂ©rieur et cela paraĂźt suffire. MĂȘme remarque pour le « patch de fixation » de la lampe de vĂ©lo puisqu’il est soudĂ© Ă  mĂȘme la toile rĂ©flĂ©chissante. La densitĂ© de tressage du patch le rend trĂšs rĂ©sistant Ă  l’abrasion et Ă  la dĂ©chirure. De plus, comme sur le Velocity classique, je peux fixer des lampes de diffĂ©rentes tailles et avec deux orientations diffĂ©rentes.

La fermeture du sac se fait en rolltop (totalement Ă©tanche), par l’avant : il faut ĂȘtre face au sac pour le fermer, ce que je ne trouve pas trĂšs pratique. À mon sens, il manque 10 centimĂštres supplĂ©mentaires de rabas, mais certains d’entre vous prĂ©fĂ©reront le fait qu’il n’y ait pas 15 tours Ă  faire. Le scratch de 50 mm x 85 mm sur l’avant est un classique mĂąle-femelle (que j’ai tendance Ă  prĂ©fĂ©rer aux nouveaux velcros « hermaphrodites », plus esthĂ©tiques mais moins efficaces). Sa surface est bien choisie : le sac est bel et bien fermĂ© une fois le scratch posĂ©.

À l’intĂ©rieur se trouve une poche en tissu ripstop que je peux dĂ©tacher grĂące Ă  deux boutons pressions. Je trouve cette poche trĂšs pratique car je peux y glisser mon porte-feuille, mes lunettes de soleil, des crayons et n’importe quel cahier au format A5 et la dĂ©tacher pour l’emporter dans un autre sac, comme mon sac Ă  main par exemple.

Le fait qu’elle soit de couleur claire me permet de bien la repĂ©rer Ă  l’intĂ©rieur du sac. Tous les accessoires en plastique sont des Duraflex… inutile de rappeler la fiabilitĂ© de ces produits. Et pour finir, n’oublions pas qu’Ortlieb garantit tous ses sacs pendant 5 ans, ce qui n’est pas nĂ©gligeable.

Je vous laisse plusieurs photos du sac pour que vous puissiez vous faire votre idĂ©e, ainsi que ma notation 😉 . Retrouvez ce produit dans notre boutique, sur notre page Instagram ou sur le site du fabricant. Et si vous avez des remarques ou des questions, n’hĂ©sitez pas Ă  m’en faire part Ă  cette adresse : contact@keus-store.com 😉

Plus d’informations sur nos critĂšres de notation.

Marine.